Fiche d’information aux patientes
COELIOSCOPIE
Madame,
Le Docteur Georges BADER vous a proposé une cœlioscopie.
Ce document d’information a pour but de vous expliquer les principes de cette intervention.
QU’EST-CE QU’UNE CŒLIOSCOPIE ?
La cœlioscopie est une technique chirurgicale qui permet d’aborder l’intérieur de l’abdomen et du pelvis, en particulier des organes génitaux (utérus, ovaires, trompes), sans ouvrir le ventre. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Un appareil optique de quelques millimètres de diamètre est introduit par une petite incision au niveau du nombril et du gaz carbonique est insufflé dans l’abdomen afin de permettre une bonne visualisation des organes. Un grand nombre d’interventions peut être réalisé par cette technique, à l’aide d’instruments fins introduits par d’autres petites incisions sur le ventre.
L’intervention a 2 buts principaux :
1- diagnostique : Elle permet de rechercher des lésions indécelables par d’autres explorations, par exemple, les séquelles d’une infection génitale ou une endométriose, pouvant être responsables l’une et l’autre de douleurs pelviennes et/ou de stérilité. “ L’épreuve au bleu ” consiste à vérifier plus particulièrement l’état des trompes utérines par l’injection dans l’utérus d’un produit de couleur bleue qui va faire issue par l’extrémité (= le pavillon) des trompes. Elle permet donc d’analyser la perméabilité des trompes.
2- Thérapeutique (ou opératoire) : Dans d’autres cas, selon les constatations du chirurgien, un geste chirurgical par cœlioscopie peut être nécessaire au cours de la même anesthésie, sans ouvrir l’abdomen : c’est une cœlioscopie opératoire. Dans ce cas, d’autres petites incisions (0.5 à 2 cm) sur l’abdomen vont alors être nécessaires pour introduire des instruments de chirurgie (pinces, ciseaux, matériel de coagulation ou de lavage). Cette technique est employée notamment pour traiter une grossesse extra-utérine, un kyste de l’ovaire, une endométriose ou des adhérences. Parfois, le geste chirurgical ne peut être réalisé par voie cœlioscopique : une ouverture de l’abdomen est alors nécessaire (appelée laparoconversion). Il en est de même pour certaines complications per-opératoires.
COMMENT SE DÉROULE L’HOSPITALISATION ?
Avant l’opération :
Une consultation pré-anesthésique doit être réalisée 1 à 2 semaines avant l’intervention. Vous serez hospitalisée la veille ou le jour même de l’opération. Il est parfois recommandé de réaliser une préparation digestive avant l’intervention : par un régime sans fibre (= sans résidus) les 3 jours précédant l’intervention et par une préparation à boire qui vous sera donnée la veille de l’intervention. Après une prémédication (tranquillisant), vous serez conduite au bloc opératoire. Une perfusion sera mise en place puis vous serez endormie.
Il est indispensable de ne prendre aucun médicament contenant de l’aspirine dans les 10 jours avant et après l’intervention.
Après l’intervention :
Vous passerez en salle de réveil où la surveillance post-opératoire sera faite pendant 2 heures environ, avant de retourner dans votre chambre. Une sonde urinaire, de même que la perfusion intraveineuse seront laissées en place pendant 24 heures.
La prévention d’une phlébite des membres inférieurs est assurée par un lever précoce ; un traitement anticoagulant et le port de bas de contention.
La reprise d’une alimentation normale se fait en général dans les 2 jours suivant l’intervention.
La sortie a généralement lieu entre le 3ème et le 7ème jour post-opératoire.
Il est recommandé d’attendre 15 jours pour reprendre des bains et 2 mois pour la reprise du sport.
Après votre retour à domicile, si des douleurs, des saignements, de la fièvre, des vomissements, une douleur dans les mollets ou toute autre anomalie apparaissent, il est indispensable de consulter votre médecin.
LES RISQUES ET LES COMPLICATIONS DE L’INTERVENTION
Pendant l’intervention :
Comme toute chirurgie, cette intervention peut comporter très exceptionnellement un risque vital ou être responsable de séquelles graves.
Certains risques peuvent être favorisés par votre état, vos antécédents ou par un traitement pris avant l’opération.
Il est impératif d’informer le médecin de vos antécédents (personnels et familiaux) et de l’ensemble des traitements et médicaments que vous prenez.
Cette feuille d’information ne peut sans doute pas répondre à toutes vos interrogations. N’hésitez pas à questionner votre chirurgien
COELIOSCOPIE
Madame,
Le Docteur Georges BADER vous a proposé une cœlioscopie.
Ce document d’information a pour but de vous expliquer les principes de cette intervention.
QU’EST-CE QU’UNE CŒLIOSCOPIE ?
La cœlioscopie est une technique chirurgicale qui permet d’aborder l’intérieur de l’abdomen et du pelvis, en particulier des organes génitaux (utérus, ovaires, trompes), sans ouvrir le ventre. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Un appareil optique de quelques millimètres de diamètre est introduit par une petite incision au niveau du nombril et du gaz carbonique est insufflé dans l’abdomen afin de permettre une bonne visualisation des organes. Un grand nombre d’interventions peut être réalisé par cette technique, à l’aide d’instruments fins introduits par d’autres petites incisions sur le ventre.
L’intervention a 2 buts principaux :
1- diagnostique : Elle permet de rechercher des lésions indécelables par d’autres explorations, par exemple, les séquelles d’une infection génitale ou une endométriose, pouvant être responsables l’une et l’autre de douleurs pelviennes et/ou de stérilité. “ L’épreuve au bleu ” consiste à vérifier plus particulièrement l’état des trompes utérines par l’injection dans l’utérus d’un produit de couleur bleue qui va faire issue par l’extrémité (= le pavillon) des trompes. Elle permet donc d’analyser la perméabilité des trompes.
2- Thérapeutique (ou opératoire) : Dans d’autres cas, selon les constatations du chirurgien, un geste chirurgical par cœlioscopie peut être nécessaire au cours de la même anesthésie, sans ouvrir l’abdomen : c’est une cœlioscopie opératoire. Dans ce cas, d’autres petites incisions (0.5 à 2 cm) sur l’abdomen vont alors être nécessaires pour introduire des instruments de chirurgie (pinces, ciseaux, matériel de coagulation ou de lavage). Cette technique est employée notamment pour traiter une grossesse extra-utérine, un kyste de l’ovaire, une endométriose ou des adhérences. Parfois, le geste chirurgical ne peut être réalisé par voie cœlioscopique : une ouverture de l’abdomen est alors nécessaire (appelée laparoconversion). Il en est de même pour certaines complications per-opératoires.
COMMENT SE DÉROULE L’HOSPITALISATION ?
Avant l’opération :
Une consultation pré-anesthésique doit être réalisée 1 à 2 semaines avant l’intervention. Vous serez hospitalisée la veille ou le jour même de l’opération. Il est parfois recommandé de réaliser une préparation digestive avant l’intervention : par un régime sans fibre (= sans résidus) les 3 jours précédant l’intervention et par une préparation à boire qui vous sera donnée la veille de l’intervention. Après une prémédication (tranquillisant), vous serez conduite au bloc opératoire. Une perfusion sera mise en place puis vous serez endormie.
Il est indispensable de ne prendre aucun médicament contenant de l’aspirine dans les 10 jours avant et après l’intervention.
Après l’intervention :
Vous passerez en salle de réveil où la surveillance post-opératoire sera faite pendant 2 heures environ, avant de retourner dans votre chambre. Une sonde urinaire, de même que la perfusion intraveineuse seront laissées en place pendant 24 heures.
La prévention d’une phlébite des membres inférieurs est assurée par un lever précoce ; un traitement anticoagulant et le port de bas de contention.
La reprise d’une alimentation normale se fait en général dans les 2 jours suivant l’intervention.
La sortie a généralement lieu entre le 3ème et le 7ème jour post-opératoire.
Il est recommandé d’attendre 15 jours pour reprendre des bains et 2 mois pour la reprise du sport.
Après votre retour à domicile, si des douleurs, des saignements, de la fièvre, des vomissements, une douleur dans les mollets ou toute autre anomalie apparaissent, il est indispensable de consulter votre médecin.
LES RISQUES ET LES COMPLICATIONS DE L’INTERVENTION
Pendant l’intervention :
- L’ouverture de l’abdomen (laparoconversion) : elle peut parfois s’avérer nécessaire selon les constatations faites au cours de l’intervention.
- L’hémorragie : elle peut rarement nécessiter une transfusion sanguine.
- Les lésions d’organes de voisinage de l’utérus : elles peuvent se produire de manière exceptionnelle : blessure intestinale des voies urinaires ou des vaisseaux sanguins, nécessitant une prise en charge chirurgicale spécifique.
- L’embolie gazeuse : rarissime, elle est liée au passage du gaz utilisé pour gonfler l’abdomen dans la circulation sanguine. Elle peut être responsable de séquelles graves, voire du décès.
- Les douleurs des épaules : elles sont dues à la diffusion du gaz dans le ventre sous le diaphragme et sont traitées par des antalgiques. La position couchée, à plat sur le dos, est dans ce cas plus favorable que la position assise ou demi-assise.
- L’hématome de la paroi abdominale : il nécessite le plus souvent des soins locaux, et une réintervention est rarement nécessaire.
- L’abcès d’une cicatrice : il s’agit d’une complication exceptionnelle dans le cadre de la cœlioscopie. L’abcès est traité par des soins locaux, et parfois par un drainage chirurgical.
- L’infection urinaire : elle est généralement sans gravité et est traitée par des antibiotiques.
- L’occlusion intestinale : elle peut nécessiter un traitement médical par aspiration à l’aide d’une sonde gastrique, voire une réintervention chirurgicale.
Comme toute chirurgie, cette intervention peut comporter très exceptionnellement un risque vital ou être responsable de séquelles graves.
Certains risques peuvent être favorisés par votre état, vos antécédents ou par un traitement pris avant l’opération.
Il est impératif d’informer le médecin de vos antécédents (personnels et familiaux) et de l’ensemble des traitements et médicaments que vous prenez.
Cette feuille d’information ne peut sans doute pas répondre à toutes vos interrogations. N’hésitez pas à questionner votre chirurgien